Red Hat récompense les contributions apportées par les femmes dans l’univers de l’Open Source et encourage ainsi une nouvelle génération à rejoindre le mouvement.
A l’occasion du Red Hat Summit qui se déroule actuellement à San Francisco, jusqu’au 10 mai, les lauréates des Women in Open Source Awards Dana Lewis, fondatrice du mouvement Open Artificial Pancreas System (OpenAPS) et Zui Dighe, étudiante à l’Université de Duke sont récompensées pour leurs projets Open Source.
Les Women in Open Source Awards, dont la 4ème édition se déroule cette année, ont pour vocation de récompenser les femmes qui contribuent à des projets innovants à dimension Open Source ou qui adhèrent à des communautés appartenant à cet univers. Cette année, les nominations sont déclinées en deux catégories :
- La catégorie « académique »
concerne les femmes chercheuses inscrites dans un établissement universitaire. - La catégorie « communauté » concerne les femmes travaillant sur des projets d’Open Source en entreprise ou en qualité de bénévoles.
Les profils sont désignés selon les critères de nomination du prix mais les gagnantes sont élues par vote du public.
Dana Lewis est récompensée dans la catégorie communauté
Dana a fondé le projet OpenAPS, un dispositif de pancréas artificiel Open Source qui vise à lutter contre le diabète de type 1 grâce à un système permettant d’accroître la performance du volume d’alarme des glucomètres. Dana Lewis contribue à la communauté OpenAPS depuis 4 ans. Depuis, la communauté s’est développée à l’échelle mondiale : plus de 600 personnes utilisent désormais des systèmes inspirés de son travail.
Dana Lewis facilite la mise en place de programmes de recherche via Nightscout Data Commons, fondation soutenant le développement de projets Open Source dans le domaine de la santé. Elle a également développé des outils Open Source visant à encourager les chercheurs à échanger leurs données en vue d’accélérer leurs projets de recherche.
Zui Dighe est récompensée dans la catégorie académique
Étudiante à l’Université de Duke aux États-Unis, elle poursuit des études en Ingénierie biomédicale et informatique. Spécialisée dans l’innovation médicale, Zui Dighe s’est appuyée sur l’Open Source pour créer un système capable de localiser les portes-vaccins dans les pays en voie de développement et de suivre leurs températures, à l’aide d’un microcontrôleur Arduino. Un projet innovant qui lui a permis de percevoir la Bourse Katsouelas NAE Grand Challenge créée pour préparer les étudiants aux futurs enjeux sociétaux.
Les profils de Dana Lewis et de Zui Dighe seront mis en avant sur le site communautaire Opensource.com. Une récompense de 2500 dollars sera accordée à chacune d’entre elles pour soutenir leurs futurs projets. Cela s’accompagnera d’une opportunité de prise parole dans le cadre d’un prochain événement Red Hat consacré au leadership féminin.
« Nous félicitons Dana Lewis et Zui Dighe pour leurs contributions. Leurs projets respectifs démontrent que l’Open Source révolutionne bel et bien l’économie. Nous sommes fiers de promouvoir les contributions de femmes dans le champ de l’Open Source dont les travaux et l’implication sont sources d’inspiration. », s’enthousiame Alexander DeLisa, Executive Vice President et Chief People Officer de Red Hat.
« Je suis ravie de recevoir le prix Red Hat 2018 qui récompense les projets de femmes dans l’open source. Mon projet, OpenAPS, m’a permis d’approfondir progressivement mes connaissances technologiques. Je suis impatiente d’explorer d’autres aspects de ce projet innovant aux côtés de la communauté et de découvrir avec eux d’autres solutions Open Source capables d’influencer positivement le secteur de la santé. », déclare Dana Lewis, fondatrice de la communauté OpenAPS.
« Il est important de fédérer la communauté des femmes évoluant dans des domaines sous-représentés. C’est exactement ce que l’Open Source permet. Cette approche technologique dépasse le code et les projets finaux, et stimule la collaboration et l’échange d’idées pour construire des projets à fort impact. Je suis ravie d’offrir cette accessibilité à d’autres secteurs, et de continuer à échanger avec la communauté Open Source pour créer de futurs systèmes de données à destination des pays en voie de développement. », ajoute Zui Dighe, étudiante à l’Université de Duke.