C’est du sérieux ! Des millions de Nintendo Switch comportent une faille hardware au niveau du processeur impossible à patcher. Cette vulnérabilité ouvre la porte aux pirates informatiques.
C’est la team failOverflow qui a créé ce hack, impossible à patcher, qui permet de faire tourner Linux sur la Nintendo Switch via un dual boot. Concrètement, avec une carte SD avec partitions, et en utilisant un simple bout de fil électrique pour relier deux connecteurs au niveau du rail du Joy-Con droit, il va être possible de faire démarrer la console en utilisant la partition voulue. On disposera donc, au choix, du firmware Nintendo classique, mais aussi de la partition Linux qu’on aura créée.
La vulnérabilité en question, baptisée « Fusée Gelée » (découverte par Kate Temkin), ouvre la porte aux hackers, au jailbreak et autres homebrews… et se situe (pour le grand malheur de Nintendo) directement au sein de la puce nVIDIA Tegra X1. Autant dire qu’il ne sera pas possible d’appliquer un patch correctif !
Le groupe fail0verflow travaillait dessus depuis plusieurs semaines déjà et, dans un article publié le 24 avril 2018, a détaillé sa méthode un peu en avance en raison de la concurrence de la team ReSwitched. Le hack, nommé ShofEL2, permet notamment de faire tourner Linux sur la Switch.